Malécites - Welustuk - ceux vivant le long de la Grande rivière |
Puisque les Malécites sont semi-nomades, leur territoire de chasse, de pêche et d'agriculture (maïs) des Malécites s'étend à l'ensemble de la province actuelle du Nouveau-Brunswick. Plusieurs tribus malécites se sont établies sur les rives de la rivière Saint-Jean. Les Malécites font partie de la Confédération Wabanaki (Penobscots, Passamaquoddy, Abénaquis du Maine, Micmacs) et, pour cette raison, ont été souvent confondus avec les autres membres de leur confédération. En effet, les Français les appelaient Passamaquoddy, se référant à l'endroit où plusieurs Malécites ont vécu, c'est-à-dire la vallée de la baie de Passamaquoddy. Ils ont été aussi surnommés Etchemins. L'orthographe du mot " Malécite " varie également entre Malécite et Maliseet (en anglais). La communauté malécite n'a jamais été très peuplée, allant de 1 000 à 2 000 individus. Les Malécites ont été des grands alliés pour les Français, surtout Pierre Dugua de Mons et Samuel de Champlain qui ont établi la première colonie sur l'île Sainte-Croix. Ils ont échangé des fourrures contre des objets précieux ou de première nécessité. Même lorsque la colonie est déménagée à Port-Royal après le dur hiver de 1604-1605 et la mort de la moitié des habitants, les Français ont continué à commercer avec les Malécites de la région qui ont incroyablement prospéré. Cependant les contacts entretenus avec les Européens ne leur ont pas été très bénéfiques dans certains cas. En effet, comme la plupart des Amérindiens, ils n'étaient pas immunisés contre les maladies européennes et, en 1694, la peste a ravagé la population malécite, emportant 120 Malécites; le reste de la communauté a fui le village de Médotec afin de se protéger du désastre. ![]() Source map: Daugherty, W.A. Maritime Indian Treaties in Historical Perspective. Ottawa: Department of Indian and Northern Affairs, 1983. |
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Dernière mise à jour : ( 13-07-2008 ) |