Philippe-L. Belliveau

 

Prêtre catholique, Philippe-Louis de Gonzague Belliveau est né le 21 juin 1861 à Belliveau-Village, dans la vallée de Memramcook, Nouveau-Brunswick. Il est le fils de François Belliveau, fermier, et de Madeleine Landry. Il est décédé en août 1933 à Grande-Digue (N.-B.)

Belliveau reçoit une formation classique au collège Saint-Joseph de Memramcook et fait ses études théologiques au Grand Séminaire de Montréal. Ordonné prêtre en 1884, Bellieveau est ensuite tour à tour vicaire à Richibouctou-Village, à Sussex et à Barachois. En 1896, il devient curé de Grande-Digue, fonction qu'il occupe jusqu'à sa mort en 1933.

Prêtre engagé dans le réveil nationaliste acadien du tournant du siècle, le père Belliveau se fait une réputation de grand orateur et de prédicateur influent. Dans son discours prononcé sur le bateau au retour de la convention nationale de Miscouche, en 1884, le jeune curé livre un message de dignité et de fierté nationales. La solidarité entre Acadiens demeure essentielle, selon lui, afin de relever les défis du développement national. Il prend également la parole lors de la convention nationale de 1890, à Pointe-de-l'Église, où il souligne l'importance de la colonisation et de l'éducation pour l'avenir des Acadiens.

 

 

Source :
Fernand Arsenault et Edmour Babineau, Philippe Belliveau (Moncton, Éditions d'Acadie, 1988); Jean Bernard Goguen, "Le clergé acadien du Nouveau-Brunswick (1850-1930), La Société historique acadienne : Les Cahiers, vol. 15, no 1 (mars 1984), p. 4-20; Ferdinand J. Robidoux (compilateur), Conventions nationales des Acadiens, vol. 1 (Shédiac, Moniteur acadien, 1907).

Source document :
Groupe de recherche en histoire économique et sociale de l'Université de Moncton http://www.cuslm.ca/~clio/fenetre/frame2.htm

Source photo :
L'Illustration du journal Le Moniteur Acadien, Supplément illustré publié à l'occasion du 25e anniversaire de sa fondation, 1er juillet 1892, page 12


Dernière mise à jour : ( 17-09-2008 )